Elle se bat pour sa liberté. Elle se bat pour sa pompe à insuline.

 

Jessica Williams, 24 ans, a été bénévole de longue date pour FRDJ. Aujourd’hui membre du personnel de FRDJ, elle vit avec le diabète de type 1 (DT1) depuis 14 ans et est bien décidée à profiter de la vie au maximum. Elle sait que sa liberté vient de sa pompe à insuline, mais maintenir les deux est un véritable combat.  

« Ni moi ni mon partenaire n’avions d’assurance récemment pour couvrir les coûts de la pompe à insuline », se souvient Jessica avec émotion. « Je me disais que je devais retourner aux aiguilles, mais ma plus grande peur était de ne pas le faire et d’en souffrir. La pompe donne tellement de liberté et de contrôle. »

Jessica n’est pas la seule à avoir vécu cette expérience. L’un des plus importants défis auxquels les personnes atteintes de DT1 font face est le coût exorbitant lié à la gestion de leur maladie. « Sans assurance par l’entremise d’un régime d’assurance-médicaments ou du régime de mon partenaire, il m’en coûterait 700 $ par mois de ma poche », dit Jessica qui bénéficie maintenant d’une couverture à titre d’employée de FRDJ.

Les avantages médicaux qui découlent de l’utilisation d’une pompe à insuline comparativement aux injections quotidiennes sont considérables, notamment avec la diminution des variations des taux de glucose et l’amélioration de la qualité de vie des utilisateurs. Bien que des provinces et des territoires offrent une couverture pour ces appareils, ils sont habituellement couverts jusqu’à l’âge de 18, 19 ou 25 ans (selon la province ou le territoire), laissant aux jeunes adultes le poids du fardeau financier à transporter pour le reste de leur vie adulte. Jessica et tous les autres utilisateurs de pompes à insuline connaissent la solution à ce problème : les provinces et les territoires doivent retirer les restrictions d’âge pour la couverture des pompes à insuline. Nous n’y arriverons pas sans l’aide de la communauté du DT1.

« Faites quelque chose », dit Jessica. « Vous devez commencer à faire ces appels téléphoniques, à écrire ces lettres, à organiser ces rencontres. Cela prend un peu de temps dans votre horaire déjà chargé, mais rien ne peut être accompli si on ne parle pas aux gens qui peuvent intervenir. Participer activement change tout. » C’est pourquoi nous facilitons la tâche à la communauté du DT1 avec des ressources pour s’exprimer et aider à retirer les restrictions d’âge pour la couverture des pompes à insuline, notamment en envoyant un courriel à leur représentant provincial.  

Il est important de savoir que même pour des gens comme Jessica qui bénéficient d’une couverture pour leur pompe à insuline par l’entremise de l’assurance de leur employeur, le processus n’est pas toujours simple. « J’ai une couverture pour la pompe maintenant, mais je dois fournir des preuves que j’en ai besoin », explique Jessica. « Ma pharmacie doit envoyer toutes mes ordonnances à mon endocrinologue, et ensuite, mon endocrinologue doit les signer et rédiger une lettre qui confirme que je suis atteinte de diabète. Je dois m’adresser à trois personnes différentes [à la compagnie d’assurance] et il faut compter près d’un mois pour prouver que j’ai le diabète, que j’ai une pompe et que j’ai besoin de la couverture d’assurance. »

La couverture d’une assurance privée est importante, mais les provinces et les territoires peuvent donner l’exemple à toutes les compagnies d’assurance en soutenant les besoins immédiats de la communauté du diabète de type 1. Si vous souhaitez aider les personnes comme Jessica et rendre les pompes à insuline accessibles pour toutes les personnes atteintes de DT1, envoyez une lettre à votre premier ministre et au ministre de la Santé afin d’exiger le retrait des restrictions d’âge et ainsi, améliorer la vie de milliers de Canadiennes et de Canadiens.  

 

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