La technologie d’échafaudage pour améliorer les dénouements favorables des greffes d’îlots pancréatiques chez les patients atteints de diabète de type 1

FRDJ appuie des recherches dans le domaine du remplacement de cellules bêta depuis plus d’une décennie, visant à faire du traitement à base de cellules souches pour le diabète de type 1 (DT1) une réalité. L’objectif est de permettre à un grand nombre de personnes atteintes de DT1 de bénéficier d’une intervention semblable à une greffe d’îlots pancréatiques, où le transfert d’îlots d’un donneur permet à certains patients de développer une indépendance envers l’insuline à long terme. Le recours à une source renouvelable de cellules souches permettrait d’éviter la dépendance envers les donneurs d’îlots pour effectuer l’intervention, ouvrant ainsi la voie à la possibilité de traiter un bien plus grand nombre de personnes qu’il est actuellement possible de le faire.    

Un autre défi dans la mise au point de cette approche pour constituer un traitement durable pour le DT1 est d’assurer la survie et la fonction optimales des cellules greffées. Les chercheurs ont travaillé diligemment dans les dernières années à accroître le taux de réussite des greffes d’îlots en utilisant la technologie « d’échafaudage ». Un échafaudage est une structure artificielle capable de soutenir la formation de tissus tridimensionnels.

Purushothaman Kuppan, Ph. D., chercheur financé par FRDJ à l’Université de l’Alberta, travaille à la mise au point d’un nouveau dispositif modifiable d’échafaudage visant à favoriser la survie et la fonction des îlots pancréatiques greffés chez les personnes atteintes de DT1, et ainsi, améliorer les dénouements favorables des greffes, et réduire ou éliminer le besoin de médicaments immunosuppresseurs à action systémique.

Inspirés par le travail de son mentor Gregory Korbutt, Ph.D., M. Kuppan et ses collègues utilisent une approche innovatrice pour construire un échafaudage en 3D, poreux, récupérable et bioactif qui permettra la création de sites de greffe bien vascularisés et oxygénés à l’extérieur du foie, un site de greffe courant pour les îlots, tout en y incorporant simultanément des protéines pour maintenir les cellules en santé. Le dispositif sera par la suite adapté pour qu’il sécrète localement des agents immunosuppresseurs afin de protéger les cellules greffées du rejet.

Dans le cadre de ce projet, M. Kuppan établira si l’implantation préalable de l’échafaudage crée des conditions idéales pour soutenir la greffe d’îlots comparativement à l’implantation des îlots et de l’échafaudage en même temps. Il espère, par l’entremise de ce travail financé par FRDJ, que cette technologie prometteuse sera utilisée à titre d’élément clé d’un traitement à base de remplacement de cellules bêta pour le DT1 dans le futur.

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