Ce boxeur MMA apprend à gérer le DT1 par lui-même et travaille à sensibiliser davantage à la maladie

 

 

Shawn Wicks était un athlète de haut niveau qui s’entraînait avec vigueur et pour qui la santé occupait une place très importante. Mais lors de ses entrainements et de ses participations à des compétitions de boxe thaï et arts martiaux mixtes, il sentait que quelque chose n’allait pas.  Il avait toujours mal aux pieds et il était constamment épuisé.

« Je n’avais pas d’énergie pour m’entraîner. Je me souviens de jours où je sortais discrètement du gym pour aller prendre un espresso pour m’aider à finir un entraînement d’une heure. Je pensais que c’était à Je cause du travail et du stress. »

Un jour, lors d’une visite à son médecin général, Shawn apprend que son taux de sucre dans le sang à jeun est élevé. Il reçoit subitement un diagnostic de diabète de type 2 et des médicaments pour le traiter, mais les symptômes persistent. Après plusieurs visites chez son médecin, on lui prescrit enfin de l’insuline et on lui annonce le diagnostic de diabète de type 1 (DT1).  

Il avait 29 ans.

Shawn n’avait pas accès aux conseils d’un endocrinologue sur-le-champ et a dû apprendre par lui-même à s’injecter de l’insuline et à analyser la réaction de son corps.

« Je me souviens d’avoir regardé des vidéos sur YouTube pour apprendre à injecter de l’insuline et à m’administrer de petites quantités à la fois pour voir les effets sur mon corps et estimer la quantité dont j’avais actuellement besoin », nous a raconté Shawn.

Aujourd’hui, Shawn participe toujours à des compétitions d’arts martiaux mixtes et se consacre à éduquer les personnes atteintes de diabète sur l’alimentation et la gestion des taux de glucose lorsqu’elles font de l’exercice.

« Ce diagnostic a été la chose la plus effrayante de ma vie », a-t-il ajouté. « C’est important que les gens comprennent que la maladie exige beaucoup de travail, mais qu’elle est gérable. Le DT1 m’a incité à prendre ma vie en main et m’a aidé à comprendre ce que je peux faire, et je veux inspirer d’autres personnes à prendre leur vie en main aussi. »

Né à Terre-Neuve, le cheminement de Shawn l’a amené à l’autre bout du pays en Colombie-Britannique où il s’entraîne au Universal MMA à Vancouver Nord, mais son combat contre le DT1 s’est amorcé bien avant son arrivée. Il est reconnaissant que sa fiancée l’ait amené à réaliser qu’il devait demander de l’aide.  

« Quand j’y repense, cela faisait quelques années que je ne me sentais pas bien. Il a fallu que je sois en couple avec une personne qui me côtoyait tous les jours, qui voyait mon comportement, et qui me disait que quelque chose ne tournait pas rond. Mon état s’empirait et je ne me rendais pas compte des effets négatifs de ma glycémie sur ma santé physique et mentale. »

Il a fallu beaucoup de temps à Shawn pour accepter son état.

« En tant qu’athlète, je devais donner l’image d’une bonne santé. Je ne comprenais pas le DT1, j’en avais honte et je ne savais pas ce que j’avais pu faire de travers. À mesure que j’en apprenais davantage sur l’alimentation et les moyens de gérer la maladie, ma vie a pris une nouvelle direction vers la sensibilisation et l’éducation des gens sur le DT1. Et maintenant, j’en suis fier. »

Lorsque vous affrontez régulièrement des hommes de 215 livres experts en arts martiaux, la tâche de gérer le DT1 en plus devient encore plus colossale, mais Shawn gère sa glycémie de main de maître lorsqu’il se présente sur le ring. Il dit ne jamais avoir subi de baisse de glycémie durant un combat.  

« C’est difficile à cause de l’adrénaline qu’on ressent avant un combat. On tremble un peu, les mains deviennent moites et on ne sait pas avec certitude si c’est à cause de l’adrénaline ou d’une chute de glycémie, car pour moi, les symptômes sont les mêmes », explique Shawn.

Lorsqu’on lui demande si son équipe comprend les défis de son DT1, Shawn sourit et se souvient de la réaction de son entraîneur lors des premières fois où il a interrompu son entraînement pour prendre des comprimés de glucose à cause d’une baisse de glycémie.

« Mon entraîneur est du type "dur à cuire" et je me souviens qu’il m’a dit : « Mais qu’est-ce que tu fais là à t’arrêter pour manger des bonbons? ».

Shawn reconnaît qu’ils ont fait du chemin. Maintenant, il n’a qu’à lever la main et son entraîneur sait immédiatement pourquoi.  

Ayant reçu le diagnostic à l’âge adulte, Shawn se souvient très bien de sa vie avant le DT1. Il compare le contraste entre « le avant » et « le maintenant » à un jeu vidéo de niveau expert. « Tout est plus difficile et il y a beaucoup à apprendre, et la plupart des apprentissages viennent des erreurs qu’on a commises.

Comme la fois où Shawn s’est accidentellement injecté 50 unités d’insuline à action rapide plutôt qu’une insuline à action prolongée avant d’aller au gym.

« J’ai deux stylos injecteurs, un pour mon insuline à action rapide et un autre pour mon insuline à action prolongée et j’ai accidentellement placé la cartouche d’insuline à action rapide dans le stylo que j’utilise habituellement pour l’insuline à action prolongée. Je me suis fait une injection et je suis parti au gym. J’étais sur le simulateur d’escalier lorsque j’ai réalisé mon erreur et je suis sorti du gym comme un coup de vent. Mon casier était vide, mais heureusement le magasin dans mon immeuble était ouvert, alors j’ai acheté un jus de pommes et deux litres de boisson gazeuse et j’en ai pris jusqu’à ce que je sois en état d’aller à l’épicerie », a raconté Shawn.

Shawn accueille toutes les occasions d’apprendre et dit que l’accumulation des apprentissages lui permet de mieux se comprendre lui-même et de comprendre comment gérer son DT1.

Shawn participe à la Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ et dit que l’événement est un formidable moyen de sensibiliser au DT1, d’accélérer la recherche sur la maladie et de mobiliser la communauté du DT1.

« Je sens que je fais vraiment partie de quelque chose de spécial par l’entremise de FRDJ et du travail que je fais. C’est incroyable d’être entouré de gens avec qui je peux discuter ouvertement et franchement de la vie avec le DT1. »

Shawn est également fasciné par les recherches financées par FRDJ.

« Je veux savoir pourquoi et quand le système immunitaire se met à attaquer les cellules productrices d’insuline – c’est ce qui est le plus important pour moi. Je suis très inspiré par les greffes de cellules des îlots pancréatiques. J’aimerais bien qu’on trouve un moyen de les encapsuler et d’éviter que le corps les rejette. »  

En appuyant la Marche, Shawn espère que le récit de ses expériences peut aider à renforcer le travail crucial de cet événement pour sensibiliser au DT1 et intensifier la mission de FRDJ.

« La sensibilisation est cruciale, personne ne devrait se sentir isolé ou honteux de vivre avec le DT1. Informer les gens doit être une priorité, et c’est rassurant de savoir que tant de gens travaillent à trouver une guérison et à s’aider les uns les autres à vivre avec la maladie. FRDJ fait un excellent travail pour passer le mot à cet effet. »

Pour vous joindre à Shawn sur son parcours vers un monde meilleur pour les personnes atteintes de DT1, inscrivez-vous à la Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ et laissez votre marque sur la voie vers une guérison.

Pour en savoir plus sur Shawn Wicks et suivre son parcours à titre de boxeur MMA :   

 

 

@TheDiabeticFighter

 

@TheDiabeticFighter

 

@DiabeticFightR

Restez informé des dernières nouveautés

  •