Étude de TrialNet : l’immunothérapie peut retarder le diagnostic du diabète de type 1

Et si on pouvait retarder la progression du diabète de type 1 (DT1) pendant quelques années pour les personnes à risque de développer la maladie?

Plus tôt ce mois-ci, l’étude de TrialNet sur la prévention à l’aide du teplizumab a révélé que le teplizumab, un médicament en immunothérapie qui inhibe le système immunitaire, a permis de retarder le diagnostic de DT1 de deux ans en moyenne chez les enfants et les adultes présentant des risques élevés de la maladie. Les résultats ont été présentés aux 79e séances scientifiques du American Diabetes Association et publiés dans le New England Journal of Medicine (en anglais seulement).  

L’immunothérapie est une forme prometteuse de traitement qui pourrait un jour devenir une solution sans insuline pour possiblement guérir le diabète de type 1. Cela comporte l’utilisation de substances, comme des médicaments, pour stimuler ou inhiber le système immunitaire afin d’aider le corps à combattre les maladies.

Tous les participants de l’étude de TrialNet sur le teplizumab étaient de la parenté de personnes atteintes de DT1 et considérés comme ayant près de 100 % des chances de développer la maladie au cours de leur vie. Des 76 personnes à risque élevé de la maladie qui ont participé à l’étude, 55 étaient âgées de moins de 18 ans.

Financée par FRDJ et le National Institutes of Health (principalement par l’entremise du Programme spécial sur le diabète), cette étude représente une percée majeure dans le domaine de la prévention. Tandis que des études précédentes ont démontré que le teplizumab prolonge la production d’insuline chez les personnes dont le diagnostic de DT1 est récent, il s’agit de la première étude à démontrer qu’un médicament peut retarder le diagnostic chez des personnes dont le risque de développer la maladie est élevé.

« Retarder la progression du diabète de type 1 (DT1) est la seule démarche à court terme qui peut avoir un impact sur l’incidence et la prévalence de la maladie », dit Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada. « Cette étude marque une incroyable percée dans la recherche dont les retombées profiteront non seulement à de nombreuses personnes vivant avec le DT1, mais nous aideront également à nous rapprocher de l’objectif de mettre un point final au diabète de type 1. »

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