JDRF et les IRSC annoncent les bénéficiaires de nouvelles subventions pour accélérer la recherche sur les traitements à base de cellules souches contre le diabète de type 1

Pour souligner le Mois national de sensibilisation au diabète en novembre, FRDJ est heureuse d’annoncer un nouvel investissement de six millions de dollars qui appuiera deux équipes canadiennes de recherche dans le cadre du Partenariat pour vaincre le diabète IRSC-JRDF et aidera à accélérer la mise au point de traitements à base de cellules souches contre le diabète de type 1 (DT1).
 
Grâce à ces nouvelles études, les personnes atteintes de DT1 pourraient ne plus avoir besoin d’injections d’insuline. Plus de 300 000 Canadiennes et Canadiens vivent avec le DT1, une maladie auto-immune dont la cause ou la guérison demeurent inconnues et qui entraîne un dysfonctionnement, l’endommagement ou la perte de cellules bêta pancréatiques qui produisent l’insuline dans notre corps. Les personnes atteintes de DT1 doivent se traiter à l’insuline plusieurs fois par jour pour que leur taux de glycémie reste normal et malgré tous leurs efforts, elles vivent souvent des complications graves, voire mortelles.  
 
Les cellules souches s’annoncent comme des sources de production d’insuline très prometteuses qui pourraient être transplantées et remplacer des cellules bêta du pancréas dysfonctionnelles, endommagées ou perdues. Le Canada a déjà fait des découvertes remarquables dans ce domaine. Les cellules souches ont été découvertes à Toronto en 1961, et en 2000, une équipe d’Edmonton a mis au point un protocole de transplantation d’îlots pancréatiques (la partie du pancréas qui contient les cellules productrices d’insuline) qui produisent de l’insuline de manière indépendante chez de nombreux patients qui subissent cette intervention. Ces réalisations représentent des étapes importantes vers un traitement qui permettra aux personnes atteintes de DT1 de vivre en bonne santé sans injection quotidienne d’insuline. 
 
Les deux équipes de recherche sont dirigées par Maria Cristina Nostro, Ph. D., chercheuse principale à l’Institut de cellules souches McEwen au Réseau universitaire de santé et professeure agrégée à l’Université de Toronto, et Francis Lynn, Ph. D., professeur agrégé à la Faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique et chercheur au BC Children’s Hospital. Ces équipes se fonderont sur l’excellence des travaux de recherche et le leadership du Canada en matière de transplantation d’îlots en milieu clinique, de biologie des cellules souches, de diabète, d’immunologie et de génie génétique pour accélérer la mise au point de traitements à base de cellules souches contre le DT1. Les équipes travailleront en collaboration avec d’autres chercheurs canadiens pour résoudre certains des plus grands problèmes scientifiques qui nous empêchent de progresser dans ce domaine et de nous rapprocher d’un avenir où les personnes atteintes de DT1 n’auront plus besoin d’insuline pour traiter le DT1.
 
Équipe de recherche de Maria Cristina Nostro, Ph. D.

Maria Cristina Nostro, Ph. D., et son équipe ont reçu des fonds qui leur permettront d’utiliser de nouvelles stratégies de transplantation et les cellules souches de donneurs universels pour mettre au point un produit supérieur semblable aux îlots qui nécessitera peu ou pas d’immunosuppression chez les personnes atteintes de DT1. 

 
La transplantation d’îlots pourrait aider les patients atteints de DT1 à reprendre la maîtrise de leur taux de glycémie et deviendrait une solution de rechange aux injections d’insuline qui sont actuellement le seul traitement existant. La rareté des donneurs, la faible survie des îlots après la transplantation, la nécessité d’optimiser le site de la transplantation et d’un traitement immunosuppresseur à vie pour prévenir le rejet de la transplantation sont toutes des raisons pour lesquelles le traitement n’est toutefois accessible qu’à un petit nombre seulement de personnes atteintes de DT1. 
 
L’équipe de Mme Nostro appliquera son expertise en biologie des cellules souches, en biologie vasculaire, en transplantation d’îlots et en biologie des cellules bêta pour résoudre ces problèmes et mettre au point un produit thérapeutique sûr et efficace de qualité clinique. 
 
Le résultat de ces études accélérera la mise au point de traitements à base de cellules souches de donneurs universels. 
 
Équipe de recherche de Francis Lynn, Ph. D.

Francis Lynn, Ph. D., et son équipe travailleront aussi à la mise au point d’une guérison du DT1 au moyen du remplacement de cellules productrices d’insuline par transplantation.  L’équipede M. Lynn mettra à profit son expertise collective dans les domaines des technologies des cellules uniques, de l’édition génomique, de l’immunologie, de la biologie des cellules souches et des îlots pour produire une source nouvelle et améliorée de cellules pour le traitement de replacement des cellules contre le diabète. Idéalement, la nouvelle source de cellules sera prête pour les essais cliniques dans quelques années.  

 
Les progrès réalisés par ces équipes de recherche pourraient non seulement transformer la vie de milliers de Canadiennes et de Canadiens qui vivent avec le diabète, mais réduire aussi de beaucoup l’immense fardeau économique et sanitaire qu’impose aujourd’hui le diabète au Canada. Cette recherche pourrait aussi, à terme, profiter aux personnes atteintes de diabète de type 2 insulinodépendant (~30 % des cas), ce qui accentuerait encore plus son impact possible.  
 
FRDJ Canada est fière d’appuyer ces deux équipes qui mèneront des recherches passionnantes et ambitieuses sur le remplacement des cellules. À l’approche du centenaire de la découverte de l’insuline, nous demeurons résolus à financer la recherche qui va au-delà du traitement de l’insuline pour un jour libérer de la maladie les personnes atteintes de DT1. Cette annonce est un pas important dans cette direction.  

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