Insulines biosimilaires – Ce que vous devez savoir

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4 mars, 2021

Quiconque est atteint de diabète de type 1 (DT1) entendra de plus en plus souvent le mot « biosimilaire » maintenant que les brevets de certaines insulines biologiques viennent à échéance. L’expiration des brevets veut dire que les versions biosimilaires de ces insulines peuvent être approuvées et certaines se trouvent déjà sur le marché nord-américain. Comment ces versions biosimilaires se distinguent-elles cependant des insulines déjà sur le marché? Conviennent-elles pour gérer votre diabète de type 1 (DT1)?

Voyez ci-dessous si ces produits sont pour vous.

 

Qu’est-ce qu’un médicament biologique?

Pour bien comprendre ce qu’est un biosimilaire, nous devons d’abord expliquer ce qu’est un médicament biologique. Les médicaments biologiques sont des produits qui proviennent d’organismes vivants ou qui contiennent des éléments d’organismes vivants, de sorte qu’ils sont plus complexes que les médicaments de synthèse. Un médicament biologique de référence est la première version d’un médicament biologique approuvé par Santé Canada.

L’insuline, d’autres hormones comme les hormones de croissance ou les hormones thyroïdiennes et les traitements aux anticorps sont des exemples de médicaments biologiques. Ils sont utilisés pour traiter de nombreuses maladies dont l’anémie (carence en fer), le cancer, le diabète, les maladies intestinales inflammatoires (comme la maladie de Chrohn ou la colite), le psoriasis (maladie auto-immune de la peau) et l’arthrite rhumatoïde.  

Une fois le brevet d’un médicament biologique échu, une version biosimilaire peut être approuvée et lancée sur le marché.

 

Que sont les biosimilaires?

Un médicament biologique biosimilaire, communément appelé « biosimilaire », est un médicament qui peut se vendre après l’expiration de brevets de médicaments préexistants.

Un biosimilaire ressemble beaucoup à un médicament biologique dont la vente a déjà été autorisée. Ce dernier est appelé « médicament biologique de référence » parce qu’il est le médicament auquel se compare le biosimilaire. Il est semblable à un générique en vente libre portant la marque d’une pharmacie par rapport à un médicament de marque.  

On ne peut cependant pas dire qu’une copie biologique est identique au médicament biologique de référence. Santé Canada autorise la vente des produits biosimilaires en se fondant sur une comparaison approfondie avec un médicament biologique de référence. Il ne doit pas y avoir de différence importante sur le plan clinique entre l’efficacité et la sécurité d’un médicament biosimilaire et celles d’un médicament biologique de référence.  

 

Que sont les insulines biosimilaires?

Les insulines biosimilaires (aussi appelées insulines ultérieures) sont conçues pour ressembler étroitement au médicament biologique de référence décrit dans un brevet.  

Les trois produits similaires actuellement sur le marché sont les suivants :

  • Basaglar (biosimilaire de Lantus [insuline glargine]) – Lilly
  • Admelog (biosimilaire d’Humalog [insuline lispro]) – Sanofi-Aventis
  • Truapi (biosimilaire de NovoRapid [insuline asparte]) – Sanofi-Aventis

 

Les insulines biosimilaires, une option thérapeutique

L’arrivée des insulines biosimilaires sur le marché comporte à la fois des possibilités et des risques qu’une personne atteinte de diabète doit bien soupeser avant de commencer à utiliser l’insuline biosimilaire ou de passer à cette forme d’insuline.  

Les insulines biosimilaires peuvent être une option thérapeutique sûre et efficace pour les personnes atteintes de DT1. Leur introduction sur le marché aide aussi à réduire le coût de l’insuline au Canada et ailleurs dans le monde, ce qui rend l’insuline moins chère pour les patients et les payeurs. Ainsi, les insulines biosimilaires augmenteront à terme l’accessibilité du traitement à l’insuline et offriront plus d’options thérapeutiques aux personnes vivant avec le diabète.   

Certains des avantages des insulines biosimilaires seront toutefois annulés si les insulines biologiques de référence cessent de se vendre ou ne sont plus accessibles parallèlement aux insulines biosimilaires, c’est-à-dire si les personnes utilisant de l’insuline sont « forcées » de passer de l’insuline qu’elles utilisent déjà à une insuline biosimilaire en raison de changements dans la disponibilité ou la couverture.

FRDJ appuie d’abord et avant tout le choix dans tous les aspects de la gestion du diabète et milite en faveur de ce choix. La décision d’utiliser l’insuline biosimilaire ou de passer de l’insuline biologique à l’insuline biosimilaire doit être prise par la personne qui vit avec le diabète, en consultation avec son endocrinologue ou son équipe de gestion du diabète.

Pour plus de renseignements sur les insulines biosimilaires, cliquez ici.

 

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