Le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC annonce 4 nouvelles subventions dans le domaine de la médecine de précision

Lancé en 2017, le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC est une collaboration historique entre le gouvernement du Canada, par l’intermédiaire des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), et FRDJ Canada pour un investissement combiné total de 30 millions de dollars afin de soutenir la recherche transformatrice sur le diabète de type 1 (DT1). Ce partenariat a été renouvelé pour un montant supplémentaire de 30 millions de dollars dans le cadre du budget fédéral 2021 et grâce à un financement de contrepartie supplémentaire de FRDJ Canada, qui est maintenant réparti entre trois domaines de recherche différents : la médecine de précision, la santé psychosociale et le dépistage du risque de DT1.  

La première des trois opportunités de financement est maintenant terminée. En complément des investissements antérieurs des IRSC et de FRDJ dans de nouvelles recherches sur le DT1, les subventions d’équipe IRSC-FRDJ : La médecine de précision dans le diabète de type 1 a été conçue pour soutenir la recherche multidisciplinaire qui accélérerait les approches de médecine de précision pour la prédiction, la prévention et le traitement du diabète de type 1.  

L’objectif de la médecine de précision est d’administrer le bon traitement pour le bon patient au bon moment.

Les approches de médecine de précision pour le DT1 peuvent intégrer des données sur les facteurs génétiques, moléculaires et environnementaux afin d’améliorer le diagnostic, les soins, le traitement ou la prévention du DT1. Une meilleure compréhension de la manière dont les caractéristiques individuelles d’une personne ‒ y compris la génétique, les biomarqueurs et le dysfonctionnement des cellules immunitaires et bêta ‒ contribuent au risque et à la progression du DT1 peut conduire à des cibles thérapeutiques plus précises, à une meilleure caractérisation du risque de la maladie et de son évolution chez un individu, à de meilleures possibilités d’intervention sûre et efficace et, ultimement, à la prévention du DT1. 

Ces subventions, d’une valeur de 3,5 millions de dollars chacune, ont été attribuées à quatre équipes à travers le Canada. 

Traitement précis du diabète pédiatrique : l’administration du bon traitement, pour le bon patient, au bon moment, au fil du temps 

La Dre Shazhan Amed (Université de la Colombie-Britannique), aux côtés de son équipe composée du Dr Mark Clements (Children’s Mercy Hospital), de la Dre Tricia Tang (UBC) et le Dr Wyeth Wasserman (UBC). 

La Dre Amed et son équipe utiliseront cette subvention pour combler les lacunes en matière de gestion de l’information dans les soins du DT1 pédiatrique. TrustSphere sera le « lieu de confiance unique » pour les enfants vivant avec le DT1, qui les réunit, ainsi que leurs familles et leurs prestataires de soins de santé, afin de gérer l’information relative à leur diabète et de fournir les bons soins au bon patient et au bon moment. Les patients, leurs familles et leurs prestataires de soins de santé auront accès à de l’information importante sur le diabète, comme la glycémie et les doses d’insuline fournies par les capteurs de glucose et les pompes à insuline, ou les recommandations de l’équipe chargée du diabète, le tout dans un seul et même outil numérique. 

Grâce à la collaboration avec des endocrinologues, des experts en santé mentale et des patients partenaires, TrustSphere sera élargi pour inclure de l’information sur les comportements de vie saine, les comportements d’autogestion du diabète, la qualité de vie et la santé mentale. Avec les patients et les familles, l’équipe de recherche va cocréer des expériences de soins personnalisées et sur mesure et utiliser des méthodes avancées d’analyse des données, comme l’apprentissage automatique, pour orienter les patients et les familles vers les soins dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin.  

L’objectif de l’équipe est de créer une expérience de soins collaborative, d’améliorer l’autogestion du diabète et, ultimement, d’améliorer la vie des enfants et des jeunes vivant avec le DT1. 

EVERYONE : Renforcer la capacité d’action des jeunes vivant avec le diabète grâce à la médecine de précision 

Le Dr Farid Mahmud (The Hospital for Sick Children; SickKids), accompagné de son équipe composée de la Dre Samantha Anthony (SickKids), de la Dre Funmbi Babalola (London Health Sciences Centre), du Dr Andrew Paterson (SickKids), et de la Dre Diane Wherrett (SickKids). 

Les recherches du Dr Mahmud se consacrent principalement à la recherche clinique sur le diabète, qui porte sur l’évaluation précoce et la prévention des complications liées au diabète, ainsi que sur l’impact des déterminants sociaux de la santé sur l’évolution du diabète. Dans le cadre de cette subvention financée par FRDJ et les IRSC, lui et son équipe examineront l’impact de la diversité (génétique, race, sexe, genre, revenu, soutien familial, santé mentale, etc.) sur la gestion du diabète chez les jeunes en appliquant des approches d’intelligence artificielle. Les expériences et les obstacles rencontrés lors de la prise en charge du diabète seront recueillis par le biais d’entretiens et de commentaires de jeunes atteints du DT1 et de leurs familles. Forte de ces informations, l’équipe élaborera des stratégies de traitement individualisées qui tiendront compte de la diversité des patients et mènera un essai clinique pour déterminer la faisabilité, l’acceptabilité et l’adéquation du programme. 

L’étude EVERYONE contribuera à une meilleure compréhension des facteurs physiologiques et sociaux qui sous-tendent les résultats du diabète, et permettra de personnaliser et d’optimiser les soins afin d’améliorer la vie des enfants et des jeunes vivant avec le DT1. 

Exploiter le sexe biologique et la génétique pour une médecine de précision axée sur les cellules bêta dans le diabète de type 1 

La Dre Elizabeth Rideout (Université de la Colombie-Britannique), accompagnée de son équipe composée du Dr James Johnson (UBC), du Dr Dan Luciani (UBC), du Dr Peter Thompson (Université du Manitoba), and du Dr Bruce Verchere (UBC). 

Les recherches de la Dre Rideout portent sur l’effet du sexe biologique sur les gènes et les voies métaboliques. Dans le cadre de cette subvention FRDJ-IRSC, son équipe appliquera ce travail au DT1 en examinant comment le dysfonctionnement des cellules bêta diffère entre les hommes et les femmes biologiques au cours de la progression du DT1. Les taux de DT1 sont plus élevés chez les hommes biologiques que chez les femmes, et il est prouvé que les réponses à l’insuline et le fonctionnement des cellules bêta sont spécifiques au sexe dans le DT1. Malgré cela, la plupart des études sur le DT1 n’ont utilisé que des modèles animaux et des participants masculins, et parmi celles qui ont utilisé les deux sexes, la plupart n’ont pas comparé les données entre les sexes.  

La Dre Rideout et son équipe examineront la fonction des cellules bêta chez les hommes et les femmes, ce qui permettra d’élaborer des stratégies de prévention et de traitement du DT1 qui tiennent compte de l’impact du sexe biologique. 

Dynamique spatio-temporelle des lésions immunitaires et non immunitaires des îlots de Langerhans dans le diabète de type 1 

Dr Peter Thompson (Université du Manitoba), Dr Herbert Gaisano (Université de Toronto), Dr Guy Rutter (Université de Montréal), Dr Pere Santamaria (Université de Calgary) 

Les recherches du Dr Thompson portent sur l’hétérogénéité (différences individuelles) des cellules bêta au sein d’un îlot de Langerhans et sur la manière dont ces cellules peuvent réagir différemment aux attaques du système immunitaire et aux facteurs de stress. Le DT1 varie considérablement d’un individu à l’autre en termes de délai d’apparition, de vitesse de progression et de besoins en insuline, mais les raisons sous-jacentes à ces différences sont inconnues. Cette subvention d’équipe permettra d’étudier les « hiérarchies » fonctionnelles qui semblent être présentes dans les cellules bêta. Plus précisément, l’équipe étudiera les cellules bêta « leaders » ou « pivots » au sein d’un îlot de Langerhans qui guident et coordonnent la fonction du reste des cellules.  

Grâce à ces informations, l’équipe comprendra la variabilité de la perte de cellules bêta chez les personnes atteintes de DT1, ce qui permettra de développer des thérapies modificatrices de la maladie et des thérapies cellulaires pour le DT1.  

FRDJ est ravie à l’idée de soutenir ces projets de recherche de pointe qui permettront de mieux comprendre les mécanismes de la maladie du DT1 et, idéalement, de mettre au point des traitements et des thérapies plus avancés, d’améliorer les résultats pour les patients et de prévenir le DT1.  

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