FRDJ Canada réagit aux recommandations de l’INESS concernant le glucomètre continu Dexcom G6

Toronto, Ontario, le 27 février 2020 – FRDJ Canada, la plus importante organisation internationale de financement de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1), espère que le gouvernement du Québec envisagera tout de même une couverture provinciale pour les systèmes de surveillance du glucose en continu malgré un rapport publié ce mois-ci par l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESS).

« Nous sommes encouragés par la reconnaissance que la surveillance du glucose en continu répond à un besoin médical non satisfait. En termes simples, ces dispositifs ne font pas que sauver des vies, ils changent aussi la vie des Québécois atteints de DT1 », dit Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada.

Ce commentaire vient d’une réponse à l’examen récent du glucomètre Dexcom G6 par l’INESS. Bien que le nouveau dispositif bénéficie d’un appui unanime du Comité scientifique de l’évaluation des médicaments aux fins d’inscription en raison de son efficacité supérieure à gérer le diabète de type 1 chez les personnes de plus de deux ans, le comité a conclu que le « rapport entre les coûts et les bénéfices était trop élevé » pour qu’il soit couvert par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). 

Le DT1 étant une maladie potentiellement mortelle, FRDJ Canada voit l’inestimable valeur de l’offre d’une couverture médicale pour les glucomètres continus. Ces dispositifs peuvent détecter et prédire les hausses et les baisses trop rapides de la glycémie. Des alarmes sonores et des alertes sur des appareils sans fil avertissent les patients de hausses et de baisses imminentes de la glycémie qui peuvent mettre leur vie en danger avant qu’elles ne surviennent, leur permettant ainsi d’intervenir à temps. Les glucomètres continus aident à éloigner les patients des hôpitaux et à éviter des complications coûteuses à long terme.

Des études ont démontré que plus de 70 % des personnes atteintes de DT1 ne parviennent pas à contrôler suffisamment leur glycémie, et les enfants courent des risques considérables de réactions graves et moins graves, dont le coma ou la perte de vie.  

En examinant ce dispositif, l’INESS s’est également montré d’accord avec les données cliniques et les avis d’experts qui indiquent que le glucomètre continu Dexcom G6 pourrait entraîner une « réduction cliniquement significative » des conséquences néfastes pour les personnes qui gèrent le diabète de type 1.

FRDJ Canada est ravie que l’INESS reconnaisse l’importance de ce dispositif pour les personnes atteintes de DT1 et fait appel au gouvernement du Québec pour travailler avec le fabricant afin d’en venir à une entente selon laquelle les coûts de ce dispositif seront remboursés pour les Québécoises et les Québécois atteints de diabète de type 1.

FRDJ encourage également la province à envisager de rembourser les coûts de ce dispositif pour les personnes dont le risque d’un épisode d’hypoglycémie grave est particulièrement élevé.   

Bien que les coûts initiaux d’un glucomètre continu puissent sembler élevés, FRDJ Canada est d’avis que les répercussions en matière d’économies de coûts à long terme et de qualité de vie des patients seront manifestement positives. En effet, une plus grande accessibilité à des glucomètres continus réduira le nombre de visites à l’hôpital de même que les complications coûteuses comme les maladies du rein et cardiovasculaires, perte de vision, lésions des nerfs et amputations.

« Le Dexcom de ma fille le prouve jour et nuit. Il est le seul mécanisme de sécurité qui empêche les événements du diabète de type 1 de mettre la vie de ma fille en danger », dit Michaëlla Étienne, résidente au Québec. Elle est également présidente de l’Association des parents d’enfants atteints de diabète. « Tous les enfants ont le droit à une enfance en santé et en sécurité, peu importe le revenu de la famille. »  

La campagne Accès pour tous de FRDJ Canada vise à accroître la couverture des régimes public et privé des dispositifs de pointe pour la surveillance du glucose. FRDJ exhorte tous les gouvernements provinciaux à offrir un remboursement public pour ces dispositifs à toutes les personnes atteintes de diabète de type 1.  

Pour en savoir plus sur le rapport de l’INESS, visitez https://www.inesss.qc.ca/nc/en/publications/publications/publication/systeme-de-mesure-du-glucose-en-continu-dexcom-g6mc-dexcom.html?no_cache=1

Au sujet de FRDJ

FRDJ est la plus importante organisation internationale de financement de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1). Notre mission est d’accélérer les percées révolutionnaires pour guérir, prévenir et traiter le DT1 et ses complications. Pour ce faire, FRDJ a investi plus de 2,2 milliards de dollars dans la recherche depuis sa création. Notre organisation a vu le jour grâce à l’initiative de personnes impliquées dans leur communauté qui collaborent à l’échelle régionale pour assurer une plus grande efficacité et un impact optimal des collectes de fonds, et qui unissent leurs efforts à l’échelle nationale pour mobiliser le pouvoir des ressources, de la passion et de l’énergie. Nous collaborons avec des établissements universitaires, des gouvernements, des entreprises et des industries partenaires afin de développer et de maintenir un bassin de thérapies novatrices pour les personnes qui vivent avec le DT1. Notre personnel et nos bénévoles à la grandeur du Canada et nos six sociétés internationales affiliées se dévouent à défendre la cause, à inspirer l’engagement communautaire et à transmettre notre vision d’un monde sans DT1. Pour plus d’informations, visitez frdj.ca.                  

Contact pour les médias
Kim Lacombe
Directrice régionale, région de l’est du Canada
FRDJ Canada
514 744-5537, poste 225
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